
Je m’informe sur le trouble de l’attention et de l’hyperactivité.

Je conseille le visionnage de cette émission aux parents, aux thérapeutes qui veulent parfaire leurs connaissances sur le TDAH.
Le pairing est une association entre deux stimulis.
Cà y est je vous ai perdus!
Plus clairement, le pairing permet d’établir une relation de confiance avec le jeune; être avec moi devient extrêmement intéressant.
Je vais devenir son renforçateur; son paquet de chips, sa fraise, ou une énorme glace au chocolat!
C’est un processus long et déstabilisant. Vous vous demandez quand est-ce que je vais commencer à travailler.
Mais j’ai commencé!
Comment je procède?
– Je mets l’enfant dans un environnement présentant peu d’intérêt pour lui afin qu’il passe par moi pour avoir les objets qu’il aime.
– Je ne donne aucune consigne, je le félicite.
– Quand je côte 80% de comportements d’approche: il vient vers moi, me donne un objet…
contre 20% de comportements d’évitement: il me tourne le dos, s’éloigne…
cela pendant 3 séances consécutives,
je commence les consignes:
«assieds toi pour jouer à la pâte à modeler,
ramasse ce qui est tombé parterre….»
– J’augmente petit à petit mes demandes.
En cabinet, à domicile, en établissement, quelque soit l’âge, n’arrêtez jamais le pairing.
Je vous invite à jouer!
Rentrez dans l’activité pleinement et entretenez cette relation précieuse qui permet entre autres les apprentissages.
En parcourant mon site, mes amis m’ont demandé d’expliquer mon travail en témoignant de ma pratique.
Alors, je vais parler du « pairing ». Ké sa ko ?
C’est un mot anglais qui veut dire jumelage.
En quoi consiste le pairing ?
Devenir la personne la plus intéressante pour l’enfant, établir une relation de confiance avec l’enfant.
Alors comment s’est passé le pairing avec un jeune autiste, M, de 14 ans que j’ai suivi l’année dernière ?
Lorsque je suis arrivée dans sa chambre, il me tournait le dos, enfoui dans ses coussins. Puis sans parler, sans faire attention à moi, il s’est mis à jouer avec ses playmobils. Petit à petit, je suis rentrée dans son jeu. Je devais jouer en suivant ses scénarios. Il acceptait difficilement de nouvelles propositions. J’ai petit à petit proposé de diversifier les jeux. Nous avons joué aux kaplas. Au début chacun faisait sa construction puis au bout de quelques séances, nous avons construit une tour ensemble. Nous avons disputé beaucoup de parties de UNO. C’était le début, je n’ai fait que jouer, sans aucune demande, sans objectif, en suivant ses règles.
Au fil des jours, lorsque j’ai obtenu 80% de comportements d’approche de la part de M, j’ai commencé à lui proposer 5 minutes d »apprentissage assis à table.
Au fur et à mesure de l’année le temps d’apprentissage a augmenté et le temps d’activités choisies par M a diminué. En juin, nous avons fini par alterner 15 minutes de travail/ 5 minutes d’activités de loisirs, pendant deux heures.
Ces moments de détente sont essentielles pour répondre à son besoin de repos et pour nourrir notre relation. Quel plaisir que de partager un jeu, une musique, regarder une vidéo ensemble, papoter, rire ensemble !
Il ne faut jamais arrêter le pairing, il faut l’enrichir constamment parce que c’est essentiel pour que les enfants progressent…
En cours de construction